ARCCIS : Association pour le rayonnement de la culture cistercienne

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L'accompagnement spirituel dans la tradition cistercienne (III) - Discernement

Le discernement des esprits, à travers ses multiples opérations, constitue la pierre angulaire de l’accompagnement spirituel. La familiarité avec le thème du discernement et les modes d’action de la vertu de discrétion, s’avère donc être une exigence fondamentale pour une réflexion dans ce domaine.

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L'amitié chez Aelred et Augustin, une grâce de Dieu

Saint Augustin a beaucoup marqué et influencé les Pères cisterciens. Mais il les a marqués avec des différences de degrés, avec plus ou moins de force, selon la personnalité de chacun, son expérience de conversion et de vie monastique, sa quête personnelle de Dieu, de vérité, sa soif, son désir de Dieu, d’aimer et d’être aimé. Aelred a été influencé par Les Confessions, et il a conçu sa doctrine de l’amitié spirituelle, entre autres, d’après les expériences de l’amitié et de l’amour d’Augustin, car ces expériences faisaient écho aux siennes.

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L'amour pour le Christ chez saint Bernard

Guerric AERDEN - En 1144, Pierre le Vénérable, abbé de la puissante abbaye de Cluny, écrivait à Bernard : « Vous avez été donné d’une façon prodigieuse à notre temps pour y être une lumière par la parole et l’exemple, non seulement pour les moines mais pour toute l’Église latine» (lettre 111)... Guerric AERDEN, ocso, Collectanea, 65 (2003)

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L'anthropologie volontariste de Bernard de Clairvaux

Damien BOQUET - Le libre arbitre comme image de Dieu - "Le libre arbitre semble être rabaissé au rang de simple illusion, comme si Bernard voulait commencer par dégriser son lecteur. Or, à quoi sert-il de disserter sur la nature du libre arbitre, s’il n’est qu’un fantasme ?

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L’anachorèse au cours des temps (1)

Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°78-2016). Le sujet que nous abordons ici nous concerne directement pour deux raisons connexes. D’abord parce que, par notre vocation baptismale de fils et filles de Dieu, nous sommes appelés, nous sommes faits pour vivre en communion avec Dieu, avec nous-mêmes, avec les autres et même avec le cosmos. Ensuite, parce que les sciences humaines nous ont mieux fait saisir ce que toute la Révélation biblique affirmait déjà : l’homme ne devient lui-même qu’à l’intérieur d’une relation, en "société".

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L’anachorèse au cours des temps (2)

Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). Après avoir précisé le sens de l’anachorèse comme intuition et orientation de vie dans ses motivations profanes et religieuses, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Non sans interroger d’abord la Révélation biblique qui seule peut donner à l’anachorèse un fondement théologique, explicité par la Tradition. Ce n’est ici qu’un rappel, mais il nous a paru nécessaire.

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L’anachorèse au cours des temps (3)

Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). Avant d’aborder la période médiévale, une des plus fécondes pour la vie monastique, arrêtons-nous un instant pour considérer la profonde mutation que va connaître la mise en œuvre du charisme qu’est l’anachorèse. On a coutume, en effet, de présenter les premières communautés monastiques comme un aboutissement du type de vie embrassé par les groupements de semi-anachorètes. En réalité, il n’y a pas de continuité immédiate entre l’anachorèse pratiquée par les ermites du désert et celle des cénobites.

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L’anachorèse au cours des temps (4)

Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). "[Au XIIe siècle, après leurs deux grandes missions sociales: évangélisation de l’Europe et instruction des peuples], d’autres occasions de dévouement social s’offraient à l’activité des moines. Ceux-ci ne les saisirent pas. Ils se replièrent sur eux-mêmes. Par ce repliement, les abbayes perdirent de plus en plus leur influence sur le monde [en renonçant aux écoles et au ministère des âmes]. Nombreux sont ceux qui rompirent tout contact avec la culture intellectuelle, si frémissante de vie à cette époque où elle renaissait à la lumière. Les moines s’isolèrent ainsi de la société : la société ne vint plus à eux, elle s’adressa à d’autres institutions." Ces lignes sont celles du célèbre historien de l’Ordre de Saint Benoît, Dom Philibert Schmitz. Si la véracité historique des faits est incontestable, on peut s’étonner qu’un moine, évidemment influencé par les orientations monastiques de Maredsous dans les années 1940- 1950, présente cet éloignement du monde comme une des causes de la décadence du monachisme aux XIIIe-XVe siècles. Nous sommes aux antipodes du mouvement anachorétique des origines. Qu’en a-t-il été de l’anachorèse au cours de ces quelque quatre siècles habituellement présenté comme ceux d’une décadence généralisée de l’ordre monastique ?

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L’anachorèse au cours des temps (5)

Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). Les XVIIe-XVIIIe siècles voient, pour une large part, le mouvement de décadence se poursuivre et s’accentuer. Il aboutira en France d’abord au regroupement d’un grand nombre d’ordres monastiques, avant la suppression des vœux de religion par la Révolution. Néanmoins, dans ce sombre tableau, plusieurs efforts de réforme se font jour, souvent avec un réel et large succès. Comme on va le voir, le premier mouvement est toujours de revenir aux sources de la vie monastique, donc à son principe même qu’est l’anachorèse.

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L’anachorèse au cours des temps (6)

Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). Comme on l’a déjà relevé pour Dom de Lestrange, les moines du XIXe siècle, avec la majorité de leurs contemporains catholiques, perçoivent la société comme profondément perturbée par les événements de la fin du siècle précédent : Révolution, Empire, effondrement de la France, persécutions, mentalité issue des Lumières. Sur une population de 30 millions de Français (vers 1815), on estime les non-catholiques à 560 000 seulement, mais la pratique reste faible. D’après le nonce Macchi, « plus que la moitié des catholiques sont dans l’ignorance des devoirs du chrétien et plongés dans l’indifférence ».

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