Après avoir surtout désigné, par opposition aux oblats, des moines entrés à l’âge adulte au monastère dans le contexte du monachisme bénédictin alto-médiéval, le terme de conversus, à partir du XIe siècle, s’applique à une réalité nouvelle qu’il est aujourd’hui difficile de saisir. Ces conversi du XIe siècle ont souvent été présentés comme des laïcs vivant dans la dépendance d’un établissement afin de décharger les moines de chœur des travaux agricoles et manuels. En réalité, le statut des convers est d’une grande variabilité en fonction des lieux, des époques et des ordres religieux. Alors que cette diversité rend difficile une approche scientifique, les journées « Au seuil du cloître » ambitionnent de faire dialoguer des historiens venus de champs disciplinaires variés – spécialistes de l’économie rurale, du monachisme, de l’hagiographie, etc. – pour envisager à nouveaux frais le rôle d’intermédiaire entre le cloître et le siècle que paraissent avoir joué les convers au Moyen Âge central.
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André Dufief, (juin 2018) - Journée de culture cistercienne, abbaye de Port-du-Salut.
Raconter l’histoire des établissements conventuels cisterciens en Bretagne est une tâche difficile. Elle nécessite d’abord l’instruction d’un véritable procès en datation. Les chartes de fondation, en effet, sont pratiquement inexistantes...
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