Adalberto PIOVANO, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). Introduction : rester seul ou être avec les autres ? En général, les titres d’une intervention ou d’une conférence donnent une orientation : ils cherchent à toucher l’auditoire, tout en laissant libre l’intervenant. Il y a là un risque certain : l’auditoire, face au titre quelque peu captivant ou ambigu, s’imagine ou bien s’attend à ce que l’auteur aborde un argument précis, et reste ensuite déçu de la liberté avec laquelle le thème a été abordé, et qui va jusqu’à en diluer le contenu.
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Marie-Benoît BERNARD, ocso (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). Voici une histoire, une belle histoire simple et vraie que vous connaissez déjà. Vaut-il la peine alors que vous la lisiez, ou relisiez ? Oui, je crois, car dans mon histoire, celle de Père Christian de Chergé et de ses compagnons martyrs, j’ai mis en évidence le charisme de Tibhirine. On a beaucoup parlé (et on parle encore) de l’esprit de Tibhirine ; il me semble que l’on peut aussi évoquer le charisme de Tibhirine qui est, selon moi, plus qu’un état d’esprit, car le charisme est un don de l’Esprit (avec un grand E), il est donc un témoignage de vie. Le charisme de Tibhirine, c’est une vie missionnaire de l’amitié. C’est avec Père Christian que ce charisme prit naissance, puis qu’il grandit avec la communauté de Tibhirine lorsqu’elle sera sous son autorité. Père Christian, prieur de Tibhirine, fut en ce sens un moine charismatique du XXe siècle. Mais, pour le devenir, pour être cet homme à l’écoute de l’Esprit, Christian dut traverser le temps, traverser la vie et ses épreuves. C’est le prix à payer pour être transformé du dedans par la grâce, entrer dans un chemin de transformation du cœur, dans la joie et l’espérance.
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Jean-Marie GUEULLETTE, op (Collectanea Cisterciensia N°77-2015). Quelques discussions suscitées par un premier article sur la nécessité de s’abstenir, au sein d’une communauté, de porter les uns sur les autres des diagnostics psychiatriques m’amènent à poursuivre ici la réflexion. La question qui m’a été plusieurs fois posée en milieu monastique, à la suite de cette publication, porte, en effet, sur les formes de prise en charge des frères et des sœurs porteurs de pathologies psychiatriques plus ou moins avérées. Il ne faudrait, en effet, pas confondre le fait de ne pas porter de diagnostic en dehors d’une relation thérapeutique avec une forme de déni consistant à refuser de voir les difficultés rencontrées dans la vie commune. S’abstenir d’énoncer un diagnostic ne signifie pas que l’on refuse de voir les difficultés.
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Une étude du monachisme bénédictin depuis saint Benoît jusqu’à nos jours, due à Christian Fénelon Mathieu, oblat bénédictin séculier et hôtelier de l’abbaye de Maredsous. À une époque de crise des vocations monastiques, le nombre croissant des oblats bénédictins séculiers est interpellant. Quelles sont les origines de cette tradition bénédictine ? Ce récit historique éclaire les sources et le développement de l’Oblature, et décrit l’exemple de sa fondation à l’abbaye de Maredsous en Belgique.
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Parutions 2023
Césaire était moine au monastère cistercien de Heisterbach en Allemagne, où il était maître des novices. Pour leur instruction et leur édification, il composa son long "Dialogue des Miracles" en douze sections entre 1219 et 1223. Les nombreux manuscrits survivants de cette œuvre et d'autres de Césaire attestent de sa stature dans l'histoire des lettres cisterciennes. Les deux volumes ici présentés constituent la première traduction complète anglaise de cette œuvre qui constitue un monument de la littérature exemplaire cistercienne.
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Parutions 2023
Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). Notre long parcours historique et théologique qui s’étale sur dix-sept siècles nous a permis de dégager les constituants essentiels de la pratique et d’une théologie spirituelle de l’anachorèse vécue par les moines chrétiens d’Orient et surtout d’Occident.
Depuis toujours, le moine est celui qui, pour répondre à un appel particulier et très spécifique de Dieu, se retire de la société des hommes. Cette anachorèse représente non seulement le premier pas constitutif de toute vocation monastique, mais sa véritable dynamique, quelles que soient ses diverses modalités selon les temps et les cultures. Fait massif et récurrent, l’anachorèse marque l’originalité de la voie monastique au sein de nombreuses manières de mettre en œuvre la grâce baptismale.
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