Ce livre (Presses Universitaires de Rennes, 2019) dresse l’état des recherches sur un ordre religieux singulier qui s’inscrit dans le mouvement général de réforme de l’Église médiévale. L’abbaye de Savigny est le seul chef d’ordre monastique fondé en Normandie. Elle se développe en France et dans les îles Britanniques, et en 1147 est incorporée à l’ordre cistercien.
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Bibliographie
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Parutions 2019
L'association "Cisterciens en Rouergue" organise sa cinquième journée d'étude. Le thème retenu est "L'alimentation et les Cisterciens en Rouergue (production, distribution, consommation)". La rencontre se tiendra le samedi 9 septembre 2023, de 9 à 18h, à l'Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue (82330 Ginals).
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Actualités cisterciennes
Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°78-2016). Le sujet que nous abordons ici nous concerne directement pour deux raisons connexes. D’abord parce que, par notre vocation baptismale de fils et filles de Dieu, nous sommes appelés, nous sommes faits pour vivre en communion avec Dieu, avec nous-mêmes, avec les autres et même avec le cosmos. Ensuite, parce que les sciences humaines nous ont mieux fait saisir ce que toute la Révélation biblique affirmait déjà : l’homme ne devient lui-même qu’à l’intérieur d’une relation, en "société".
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). Après avoir précisé le sens de l’anachorèse comme intuition et orientation de vie dans ses motivations profanes et religieuses, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Non sans interroger d’abord la Révélation biblique qui seule peut donner à l’anachorèse un fondement théologique, explicité par la Tradition. Ce n’est ici qu’un rappel, mais il nous a paru nécessaire.
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). Avant d’aborder la période médiévale, une des plus fécondes pour la vie monastique, arrêtons-nous un instant pour considérer la profonde mutation que va connaître la mise en œuvre du charisme qu’est l’anachorèse. On a coutume, en effet, de présenter les premières communautés monastiques comme un aboutissement du type de vie embrassé par les groupements de semi-anachorètes. En réalité, il n’y a pas de continuité immédiate entre l’anachorèse pratiquée par les ermites du désert et celle des cénobites.
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). "[Au XIIe siècle, après leurs deux grandes missions sociales: évangélisation de l’Europe et instruction des peuples], d’autres occasions de dévouement social s’offraient à l’activité des moines. Ceux-ci ne les saisirent pas. Ils se replièrent sur eux-mêmes. Par ce repliement, les abbayes perdirent de plus en plus leur influence sur le monde [en renonçant aux écoles et au ministère des âmes]. Nombreux sont ceux qui rompirent tout contact avec la culture intellectuelle, si frémissante de vie à cette époque où elle renaissait à la lumière. Les moines s’isolèrent ainsi de la société : la société ne vint plus à eux, elle s’adressa à d’autres institutions."
Ces lignes sont celles du célèbre historien de l’Ordre de Saint Benoît, Dom Philibert Schmitz. Si la véracité historique des faits est incontestable, on peut s’étonner qu’un moine, évidemment influencé par les orientations monastiques de Maredsous dans les années 1940-
1950, présente cet éloignement du monde comme une des causes de la décadence du monachisme aux XIIIe-XVe siècles. Nous sommes aux antipodes du mouvement anachorétique des origines. Qu’en a-t-il été de l’anachorèse au cours de ces quelque quatre siècles habituellement présenté comme ceux d’une décadence généralisée de l’ordre monastique ?
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°79-2017). Les XVIIe-XVIIIe siècles voient, pour une large part, le mouvement de décadence se poursuivre et s’accentuer. Il aboutira en France d’abord au regroupement d’un grand nombre d’ordres monastiques, avant la suppression des vœux de religion par la Révolution. Néanmoins, dans ce sombre tableau, plusieurs efforts de réforme se font jour, souvent avec un réel et large succès. Comme on va le voir, le premier mouvement est toujours de revenir aux sources de la vie monastique, donc à son principe même qu’est l’anachorèse.
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). Comme on l’a déjà relevé pour Dom de Lestrange, les moines du XIXe siècle, avec la majorité de leurs contemporains catholiques, perçoivent la société comme profondément perturbée par les événements de la fin du siècle précédent : Révolution, Empire, effondrement de la France, persécutions, mentalité issue des Lumières. Sur une population de 30 millions de Français (vers 1815), on estime les non-catholiques à 560 000 seulement, mais la pratique reste faible. D’après le nonce Macchi, « plus que la moitié des catholiques sont dans l’ignorance des devoirs du chrétien et plongés dans l’indifférence ».
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). XXe siècle. Débutons cette fois par l’enseignement du Magistère qui reflète assez bien, pensons-nous, l’évolution de la mentalité catholique tout au long du siècle passé.
Le Magistère témoigne d’une compréhension certaine de la place que doivent tenir les contemplatifs dans la vie de l’Église comme dans sa mission. Dans sa constitution apostolique Umbratilem (1924), Pie XI rappelle aux chartreux et à tous ceux « qui font profession de mener une vie de solitude, loin des fracas et des folies du monde », qu’ils
participent de façon authentique et même essentielle à l’apostolat de tous les chrétiens. Au milieu du corps ecclésial, les moines reçoivent comme « leur affaire principale de s’offrir et de se vouer à Dieu, en vertu d’une fonction pour ainsi dire officielle, comme victimes et hosties de propitiation, pour leur salut et celui du prochain ».
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Christophe VUILLAUME, osb (Collectanea Cisterciensia N°80-2018). Notre long parcours historique et théologique qui s’étale sur dix-sept siècles nous a permis de dégager les constituants essentiels de la pratique et d’une théologie spirituelle de l’anachorèse vécue par les moines chrétiens d’Orient et surtout d’Occident.
Depuis toujours, le moine est celui qui, pour répondre à un appel particulier et très spécifique de Dieu, se retire de la société des hommes. Cette anachorèse représente non seulement le premier pas constitutif de toute vocation monastique, mais sa véritable dynamique, quelles que soient ses diverses modalités selon les temps et les cultures. Fait massif et récurrent, l’anachorèse marque l’originalité de la voie monastique au sein de nombreuses manières de mettre en œuvre la grâce baptismale.
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